PRÉSENTATION
• Mettre en voix les Sonnets, monument de la littérature mondiale
If Music Be The Food Of Love met à l’honneur les Sonnets de Shakespeare en les faisant entendre «de vive voix».
Le fil conducteur est une sélection de 27 Sonnets de Shakespeare, oeuvre emblématique et intime de l’auteur publiée pour la première fois en 1609.
Jean-Michel Déprats, traducteur, souligne que les Sonnets sont faits pour être dits et entendus : « C’est le même Shakespeare qui écrit Hamlet et les Sonnets. Un rythme emporte et soutient les poèmes et les pièces de théâtre, où l’on entend et reconnaît une même voix. Pour le dire clairement, les Sonnets de Shakespeare sont donc des textes à dire, autant que des textes à lire.»
Alexandre Martin-Varroy, comédien, amoureux de Shakespeare et des Sonnets, a dû apprivoiser ces poèmes pour en maitriser complètement le sens, trouver la diction adéquate, les rendre intelligibles, agréables à l’écoute, dans un phrasé moderne qui respecte en même temps la forme stylistique. Travail accompli sous la direction exigeante de Florient Azoulay, dramaturge et metteur en scène, amateur de poésie, avec le concours de Jean-Michel Déprats, traducteur des Sonnets et de l’oeuvre (quasi) intégrale de Shakespeare en Français.
Les Sonnets, sont accompagnés d’ambiances sonores électroacoustiques composées par Olivier Innocenti. En filigrane, mais en continu, sa partition ciselée offre un support onirique qui renforce l’unité des textes, leur intelligibilité, tout en mettant en relief leur richesse narrative.
Les thèmes abordés dans les Sonnets sont chers à l’auteur : la grandeur de l’amour, la passion, la jalousie, le doute, l’interdit, le pouvoir poétique de la langue, la fuite de la jeunesse, la marche inexorable vers le déclin et la mort, richesse et pauvreté, pouvoir et servitude, la condition de l’acteur, et même… la mutabilité du cosmos.
Nous sommes au coeur de l’expression la plus intime du poète anglais !
• Révéler la musicalité de Shakespeare en faisant dialoguer ses poèmes et ses chansons
La musique joue un rôle essentiel dans la dramaturgie de Shakespeare, elle est symbole de concorde, d’unité et d’harmonie, elle conduit à dépasser le tragique pour accéder à la réconciliation.
«Le barde» est aussi auteur de nombreuses chansons mises en musique en son temps ou ultérieurement par de grands compositeurs. Shakespeare est le premier auteur élisabéthain à avoir intégré autant de chansons dans ses pièces, dont il écrivait les paroles, comme la célèbre chanson de Desdémone dans Othello : The Willow Song.
Elle était à l’époque chanté sur un air populaire attribué à Dowland.
En prolongement des Sonnets, nous vous ferons ainsi découvrir les plus
belles chansons de Shakespeare, présentes dans un grand nombre de ses pièces (Hamlet, Le Songe d’une nuit d’été, La Nuit des rois, Les Deux Gentilhommes de Vérone, Comme il vous plaira, Le Marchand de Venise, Cymbeline) et mises en musique par de grands compositeurs : Dowland, Haydn, Schubert, Poulenc et d’autres plus inattendus comme Ambroise Thomas, Roger Quilter, Gérald Finzi et Percy Grainger.
Une sélection musicale éclectique et exigeante, interprétée par Alexandre Martin-Varroy, chanteur lyrique... accompagné à l’accordéon.
• Faire découvrir une formation inédite et originale : le chant lyrique accompagné à l’accordéon classique
Le répertoire chanté, tantôt composé pour orchestre ou pour piano et voix, a fait l’objet d’un travail minutieux de transcription pour accordéon et voix, réalisé par Julia Sinoimeri.
Pourquoi le choix de l’accordéon en accompagnement ?
« Shakespeare n’aimait-il pas surprendre ? Et si l’on y réfléchit, quel instrument pouvait mieux refléter l’universalité de Shakespeare ? Instrument mystérieux aux mille facettes, l’accordéon nous convie à un immense périple… De Fréhel à Galliano, de l’Europe au continent latino-américain, et même, si on écoute bien, au fin fond du Laos, ses origines...
L’accordéon est l’instrument du voyage, il résonne dans la rue, les bals, les ports, le métro. Instrument nomade, à son image, Shakespeare conduit ses lecteurs aux quatre coins du globe, dans des lieux et cultures sans cesse différents, s’échouant même sur les rives d’îles les plus lointaines (La Tempête).
Par son attachement intrinsèque à la culture populaire (musette, musique tzigane, tango argentin, musique yiddish…) l’accordéon me parle toujours de Shakespeare qui se rit de la vanité des grands, portant inlassablement la voix du peuple, des marins et des opprimés. De tradition populaire, il est pourtant aujourd’hui intégré à la musique savante et résonne à son tour dans les plus grandes salles de concert. Toujours plus de points communs avec Shakespeare qui savait mieux que quiconque marier sans relâche profane et sacré, burlesque et lyrisme, pauvreté et noblesse. Les couleurs multiples de l’accordéon m’inspirent enfin une dimension sacrée par son timbre proche des orgues d’église. N’y a-t-il pas aussi chez Shakespeare une grandeur mystique, et Juliette ne trouvait-elle pas « un goût de religion » aux lèvres de Roméo ?
Oui, l’accordéon a tout ce qu’il faut pour jouer Shakespeare. »
Alexandre Martin-Varroy
Pour enrichir notre périple passionné, opératique et littéraire, quelques tangos argentins, des pièces de Rameau, Couperin et Vlasov à l’accordéon solo, vous guideront plus loin, aux portes de tous les possibles imaginaires.
Conception, chant (baryton) et comédie,
Alexandre Martin-Varroy
Transcriptions et accordéon,
Julia Sinoimeri
Musique électroacoustique, Olivier Innocenti
Mise en scène, Florient Azoulay
Création lumière,
Luca Antonucci
Regard et travail chorégraphique,
Sabine Novel
Chef de chant et conseiller musical,
Thomas Palmer
Nouvelle traduction des Sonnets de Shakespeare par Jean-Michel Déprats,
version inédite – Bibliothèque de La Pléiade, Gallimard
Volume VIII des OEuvres Complètes de Shakespeare,
Parution avril 2021
Spectacle soutenu par :
la Cité de la voix de Vézelay, Centre National d’Art Vocal de Bourgogne,
la SACD et La Fonderie du Mans.
"Ce qui me frappe particulièrement chez Shakespeare, c’est le raffinement de son imagination poétique, qui contraste avec la lucidité, la violence et la crudité sans concession des rapports humains qu’il décrit ; c’est la grande sensualité de ses textes, sa douceur féconde, son humour corrosif et son humanité teintée de désespoir.
Quand je lis Shakespeare, je suis toujours surpris, étonné. Je fais en somme un incroyable voyage, tantôt drôle, tantôt fantastique ou tragique, toujours au cœur de l’humain. Pour illustrer cet étonnement, ce ravissement des expériences nouvelles auxquelles nous convie le poète dans chacun de ses textes, ce voyage presque « maritime » à la lisière de mondes connus et imaginaires, j’ai eu envie de trouver une combinaison artistique insolite : celle du théâtre et surtout de l’opéra accompagné à l’accordéon…
L’accordéon, justement l’instrument du voyage, du mystère, dont les sonorités nous promènent de Fréhel à Galliano, de l’Europe au continent latino-américain, et même, si on l’écoute bien, au fin fond du Laos, ses origines… Par sa noblesse, mais aussi par son attachement intrinsèque à la culture populaire — avec le bal musette, la musique tzigane, le tango argentin — on n’est pas si loin de Shakespeare, qui joue dans la cour des grands mais porte également sans relâche la voix des pauvres, du peuple, des marins et des marchands.
Le talent unique de Julia Sinoimeri contribuera à prouver à quel point l’accordéon peut changer de costume, et même jouer Shakespeare !
Du rapport inattendu entre ce grand auteur du XVIe siècle, des compositeurs classiques et cet instrument de fête, de bohème et de bal, j’espère susciter une magie particulière qui exhaussera la poésie et l’humanité de Shakespeare, un récital d’humilité…"
Alexandre Martin-Varroy
Au théâtre, Alexandre Martin-Varroy se forme au CRR de Toulouse et à l’École Claude Mathieu à Paris.
En chant, il se forme au CRR d’Aubervilliers puis au CRD de Pantin où il obtient le DEM en tant que baryton. Depuis, il reçoit les conseils de Nicolas Domingues et Raphaël Sikorski.
Parallèlement, il se perfectionne en musique ancienne en participant à l’Académie du Périgord noir sous la direction d’Inaki Encina Oyon, et auprès de Michael Chance à Londres. Il suit enfin le cursus d’interprétation des musiques baroques dirigée par Jérôme Correas au COP de Clamart.
Aujourd’hui, Alexandre Martin-Varroy voyage entre théâtre, opéra et théâtre musical :
En tant que soliste et comédien, on a pu le voir dans Lost in the stars de Kurt Weill mis en scène par Olivier Desbordes, Gariné de Dikran Tchouhadjian mis en scène par Gérald Papasian, Yes ! et Gosse de riche de Maurice Yvain mis en scène par Christophe Mirambeau et Pascal Neyron avec Les Frivolités Parisiennes. Avec le pianiste Emmanuel Christien, il crée le récital théâtralisé À Dulcinée sur les mélodies de Ibert et Ravel, dédié au mythe de Don Quichotte. Il est auteur et interprète du spectacle Ce soir, il pleuvra des étoiles, florilège de textes et chansons sur la Grande Guerre joué plus de 300 fois dans toute la France.
On vient de le voir et entendre dans Tout est lumière, et Berlioz, le fantastique, nouvelles créations de l’ensemble Le Palais royal dirigé par Jean-Philippe Sarcos et mis en scène par Benjamin Prins à la Seine Musicale ; Chant d’Enfonçures, nouvelle création de Martine Venturelli d’après le texte de Didier Georges Gabily, musiques de Zad Moultaka et Georges Aperghis à La Fonderie du Mans et à la Scène Nationale d’Orléans.
Il tourne son spectacle jeune public Opéranimaux, mis en scène par Benjamin Prins à l’Opéra de Vichy, et interprète actuellement le rôle d’Arsenico dans l’opéra bouffe Coscoletto d’Offenbach mis en scène et dirigé par Guillaume Nozac au Festival d’Avignon Off 2022, au Théâtre des Gémeaux ; enfin le rôle d’Escamillo dans Carmen, avec les Concerts Lyriques de la Ville au Théâtre Michel, à Paris.
En tant qu’acteur, il débute au Théâtre National de Toulouse dans Karamazov, adapté et mis en scène par Didier Carette.
Depuis, il joue Dante, Shakespeare, Molière, Racine, Corneille, Beaumarchais, Tchekhov, Claudel, Courteline, Feydeau, Aristide Bruant, Brecht, Geneviève Brisac, Daniel Danis, Jean-Luc Lagarce, Didier Georges Gabily, etc. Il se passionne également pour le clown et le masque, épaulé par Christophe Patty, et se distingue avec le personnage de Polichinelle, rôle masqué qu’il crée dans La Boîte à joujoux, ballet théâtralisé de Claude Debussy dont il est également metteur en scène (Salle Gaveau, Opéra de Tours, etc.).
Parmi ses rôles importants, citons notamment le rôle titre Dorian Gray dans Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde mis en scène par Stéphane Battle au Grenier de Toulouse ; Mozart, dans le spectacle Mozart 1789 mis en scène par Manon Montel au théâtre La Pépinière à Paris, il s’est aussi produit au festival d’Avignon dans Swing Heil, écrit et mis en scène par Romuald Borys, seul en scène pour 12 rôles, succès off 2016 au Théâtre du Petit Louvre.
Il prépare actuellement le rôle de Robert dans On achève bien les chevaux, adapté du roman de Horace MacCoy, mis en scène par Romuald Borys.
Alexandre est souvent appelé pour des lectures publiques ou des spectacles en tant que récitant,avec entre autres Robin Renucci (Voyage en terre d’espoir d’Ewy Plenel), Nicolas Bouchaud (Le Philèbe de Platon) etc.
Avec le pianiste improvisateur Adelon Nisi, il crée le spectacle épistolaire Lettres intimes, sur les correspondances de Claude Debussy (1870 -1918),
applaudi par la presse.
Metteur en scène, il monte entre autres Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, le ballet pour enfant La Boîte à joujoux de Claude Debussy à la Salle
Gaveau et l’Opéra de Tours (actuellement en tournée).
Il est aussi assistant artistique de Jean-François Zygel au Théâtre du Châtelet et sur France 2 de 2014 à 2016. Saison 2017-2018, il est artiste associé de la Maison Natale de Claude Debussy à Saint-Germain en-Laye, où il créé en tout 15 concerts-lectures, collaborant, en tant que concepteur et récitant, avec de nombreux artistes comme Paul Lay, Axel Troxel, Thérèse Fahy, etc.
Passionné par la pédagogie, il anime plusieurs stages de théâtre et de chant. Il enseigne actuellement au Studio de formation théâtrale de Vitry-sur-Seine, dirigé par Florian Sitbon.
Julia commence l’accordéon au CRD de Mulhouse. Elle est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2016. En plus de son cursus d’accordéon, elle intègre la classe d’improvisation générative en 2019. Julia obtient son Master d’accordéon, son prix d’improvisation générative ainsi que son Diplôme d’Etat en 2022.
Artiste éclectique, Julia se produit régulièrement en récital soliste mais aussi en musique de chambre, proposant un répertoire allant du baroque à la musique contemporaine en passant par le tango. En 2022, elle est accompagnée de l’orchestre Lamoureux pour plusieurs concerts solistes, puis intègre l’orchestre de l’Opéra de Paris pour Fin de Partie de György Kurtág, au Palais Garnier.
Passionnée de théâtre, elle accompagne notamment Cyrano de Bergerac à la comédie Saint Michel, Mixity au Théâtre Lepic, Délicieuses au théâtre du Balcon à Avignon.
On la retrouve également dans plusieurs duos accordéon-chant, sa formation favorite, entre autres pour If Music be the food of love et Le
cabaret d’Elsa. Sa volonté de créer et promouvoir la musique contemporaine la pousse à cocréer le trio « L’Impolie » en 2018. Elle fait également partie de l’ensemble Télémaque avec lequel elle se produit régulièrement à Marseille.
Julia partage aussi son amour de la musique par le biais de la pédagogie au Conservatoire de Carrières-sur-Seine, où elle enseigne depuis 2018 l’accordéon, la chorale et l’éveil musical.
Olivier Innocenti est compositeur et concertiste (accordéon contemporain, bandonéon, eigenharp).
Après plusieurs prix internationaux (Monaco, Paris, Johannesburg) il joue régulièrement avec l’Orchestre de l’Opéra de Paris ; l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et participe aux creation d’oeuvres de Péter Eötvös, Henri Dutilleux, Matthias-Pinscher, HK Gruber, Jörg Widman, Denis Levaillant …
Il compose pour la scène et le cinéma, et rentre en collaboration avec des personnalités du monde du théâtre, de la danse et des arts contemporains tels que Niels Arestrup, François Rancillac, Xavier Gallais, Florient Azoulay, Laurent Fiévet et Abou Lagraa. On a pu entendre ses musiques au Grand Théâtre de Provence, Théâtre National de Chaillot, Musée Picasso, Théâtre de la ville du Luxembourg, Le Grand Palais à Paris, Le Stadsschouwburg d’Amsterdam...
Il intervient régulièrement au C.N.S.A.D en tant que professeur et membre régulier des jurys aux concours. Il est également tuteur aux C.F.E.D.E.M de Rouen, de Rueil Malmaison, et du Pôle Supérieur Bourgogne et d’Aubervilliers. Il est enfin professeur des conservatoire de la ville de Paris (Charles Munch) entre 2002 et 2019 ; et enseigne aujourd’hui aux Conservatoires de Paris Vallée de la Marne et du Val d’ Yerres-Val de Seine.
Olivier Innocenti est cofondateur du groupe de recherche pluridisciplinaire Monaco Arts Contemporains, dont il assure depuis une dizaine d’années la direction artistique.
Olivier Innocenti joue sur un instrument Bayan signé Gavrilin - Fabrique expérimentale d’instrument de musique de Moscou.
Florient Azoulay débute comme dramaturge de Jacques Weber (Cyrano de Bergerac, Phèdre, Ondine, Ruy Blas…), Niels Arestrup (Lettres à un jeune poète) ou Arthur Nauzyciel (Faim).
En 2008, il fonde la Compagnie KGA avec Xavier Gallais. Commence alors une collaboration fructueuse marquée par plusieurs adaptations jouées en France et à l’étranger (Théâtre de La Madeleine, Théâtre National de Nice, CDN d’Orléans, Princeton French Theater Festival aux États-Unis…) : Les Nuits blanches (Dostoïevski), Faim (Hamsun), Le Fantôme d’Aziyadé (Loti).
Pour les Journées de juin du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, il coécrit également Chantier Chantecler (d’après Rostand), L’Orestexcerptsie (d’après Eschyle, Sophocle et Euripide), A Little too much is not enough for U.S. et Lower Yoknapatawpha (d’après Faulkner).
Il collabore comme dramaturge ou auteur à la création d’oeuvres théâtrales et musicales contemporaines : Un deux Un deux de François Bégaudeau (Théâtre de Belleville), Majorana 370 écrit en collaboration avec Elisabeth Bouchaud (Théâtre de la Reine Blanche), La Grande Peur des bien-portants et Deconstructing Peter (La Salle Blanche), les opéras Dansejæger (Betty Nansen Teatret), Skattegraveren (Opéra de Copenhague) et Bella Ballerina (Ny Carlsberg Glyptotek) de Mauro Patricelli, ou Aaaaaa…aah ! Catastrophe Sonore d’Hélios Azoulay qui ouvre Marseille Provence 2013 au Théâtre National de la Criée.
Hermès International lui passe commande de nombreuses oeuvres pluridisciplinaires (Le Bal des objets, King Lear Conférence, Contain-Air, Étude d’Altitude…) qu’il crée dans des lieux comme les docks de Hambourg, le Musée des Arts Décoratifs de Paris, le Bâtiment des forces motrices à Genève, le Messner Moutain Museum (Italie)… Il écrit et met en scène également pour Hermès plusieurs spectacles équestres représentés au Grand Palais et au Grand Palais éphémère, dont Le Songe de Don Quichotte avec Bruno Todeschini dans le rôle-titre.
Récitant pour l’Orchestre de Cannes, l’Ensemble de Musique Incidentale, le Projet Bloom, ou L’Itinéraire qui lui commande le livret Les Habits neufs d’après Andersen, il fait de très nombreuses lectures publiques seul ou avec d’autres artistes (Louis-Do de Lencquesaing, Birane Ba, Marie-Sophie Ferdane, Marie-Christine Barrault, Bernadette Lafont…), en France ou à l’étranger (British Library à Londres, Fondation Lorin à Tanger, Haute École d’art et de Design de Genève, Château de Coppet en Suisse, Opéra de Nice, Théâtre du Rond-Point, Les Arènes de Lutèce, La Maison de la Poésie, La Gaîté Lyrique...).
Après avoir mis en scène l’opéra La Voix humaine pour le Festival Aix-En-Musique, il crée de nombreuses fantaisies théâtrales et musicales (La Pharmacie des mots, Étude de fesses, Solstice païen, Peanuts Piano Project, Ro(ma)nces, Life story...) jouées au Lucernaire, Palais de Tokyo, Les Plateaux Sauvages, Galerie Hus (Paris), Musée des Confluences (Lyon) ou au Château de Valençay dont il est l’artiste associé depuis 2017.
Les musiciens avec qui il apparaît régulièrement sont Raquel Camarinha, Yoan Héreau, Olivier Innocenti, Abed Azrié, Clara Izambert, Maïlys de
Villoutreys, Symo Reyn ou Nicolas Horvath avec qui il enregistre pour le label Naxos dans les intégrales de Claude Debussy et Philip Glass.
Ses ouvrages (essais, traductions, pièces de théâtre) sont notamment publiés à La Libraire Vuibert (La Vie cachée des écrivains), Les Cygnes
(Les Nuits blanches ; Le Fantôme d’Aziyadé ; Majorana 370), Les Belles Lettres (Winnie ille Pu ; Les Contes de Shakespeare), ou La Table Ronde
(Mnemonic ; Apologie d’un mathématicien de Complicite/Simon McBurney).
Il dirige avec Yan Brailowsky pour Les Belles Lettres une nouvelle édition des oeuvres de William Shakespeare.
Il fonde avec Elisabeth Bouchaud et Xavier Gallais en 2019 La Salle Blanche, Le Laboratoire de l’acteur-chercheur (Paris) dont il assure la codirection artistique et pédagogique.
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